XXIème Horizon
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Vous, sorciers égarés, venez nombreux nous rejoindre pour faire juste du rp, nous ne nous prenons aucunement la tête. Nous sommes là juste pour nous amuser !!
 
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  Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle.

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Franck Wevers
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Franck Wevers


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MessageSujet: Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle.    Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle. EmptyLun 1 Nov - 13:28

Vrrrooouumm !! « Liberty Enlightening the World », La Statue de la Liberté, trônant de toute son ampleur et ses presque 100 mètre de haut. Ca coupe la chique, hein. D’avoir le macabé posé sur la torche de Mme la Liberté. Pas celle avec le sein nu qui guide quelques gars, Non ! L’autre. Liberty Island, anciennement Bedloe's Island. Bienvenue à Manhattan. Welcome to New York. Il fait assez beau ici. 12h28, heure de New York. Enfin bref, revenons à nos moutons.

Lorsque ses jambes reprirent le contact avec le sol, ce fut assez dur pour Franck qui chût lourdement sur les rotules.

-Aïe !

Il secoua la tête. Il se sentait tout engourdis et son bras gauche tenait toujours très fermement Cromwell. Son autre main serrait sa baguette et lorsqu’il retrouva ses esprits, il lâcha son infortuné camarade.

-Oh. Excusez-moi, j’oublie de vous lâcher.

En le regardant, il fut pris d’un léger malaise. L’homme était maculé de sang. Complètement.

-Heu… C’est le votre ?

Ce disant, il avait pointé les habits de Josh du doigt. Cela lui fit remarquer qu’il était lui aussi couvert de sang. Beurk !!

Bon, réfléchissons, ils étaient au pied de la Statue de la Liberté, New York. Qu’est-ce que se retrouver subitement à 5.500 km de chez soi. Comme ça d’un coup. Vous êtes à Londres, fermez les yeux. Ouvrez les yeux, bienvenu à New York, Mr.Smith.

-Putain de bordel de putain de couille de salope de merde. Meeerrde.

Francis n’en revenait pas. Il parlait lentement, les yeux dans le vague.

-Putain, vous vous rendez compte Josh, on est chez vous, en Amérique et… Hey oui !! Mais je sais pourquoi on est là ; Vous m’avez dit qu’on fichait le camp. Là j’vous ai attrapé en pensant que vous étiez Amerloque. Et pour moi, qui dit Amerloque dit La Statue de Liberté. N’empêche, c’est haut, non. Vous trouvez pas ?

Quand on est perché à 100mètre d’altitude, après une journée folle et des plus riches en événements extraordinaires, on se dit que c’est quand même merveilleux d’être en vie et de savoir que si o na la cafard on peut toujours regarder les USA d’en haut. Putain c’que j’aimerais voler. Non, encore mieux, trôner sur la merveille du monde américaine. Sur le nouveau Colosse de Rhodes. Bon ce n’est pas tout ça, mais c’est ptet pas trop légal de traîner ici. Franck se tourna vers Josh avec un grand sourire, il venait de finir la clope qu’il avait commencé à Londres, cinq minutes plus tôt. :

-Vous n’avez pas le vertige ?

Il commençait en effet à marcher, bars en croix pour trouver un équilibre précaire, complètement ivre de bonheur.
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Josh Cromwell
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Josh Cromwell


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MessageSujet: Re: Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle.    Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle. EmptyJeu 11 Nov - 12:58

Il avait simplement voulu se sortir de cette emmerde.
Quoique son séjour en Angleterre et son appartenance au monde sorcier soient parfaitement légaux, Cromwell ne voulait en aucun cas être mêlé aux affrontements qui agitaient ce coin du monde.
Hélas, le hasard en avait décidé autrement.
D’abord cette rencontre avec le singulier Franck Wevers, ensuite cette rixe à laquelle, sans rien piger, il avait dû participer.

Les échanges de sortilèges se calmant enfin, Josh n’avait qu’une envie : foutre le camp et vite. Il se voyait mal en train de devoir s’expliquer avec la police locale qu’elle soit magique ou pas.
Son compagnon d’infortune devait être saisi du même besoin et il réagit beaucoup plus vigoureusement que Josh ne s’y était attendu.
Un transplange ? Peut-être.
L’arrachement fut très brutal et, juste quand ils allaient s’évaporer, quelqu’un eut la très mauvaise idée de s’accrocher à lui. Il lui collait pire qu’une sangsue alors que Wevers broyait son bras dans un étau.
D’ordinaire, le déplacement est instantané. La durée anormale de ce dernier persuada Josh qu’ils n’allaient pas atterrir dans le parc voisin.

Franck cria en se réceptionnant sur les rotules, ce qui ne l’empêchait pas de desserrer son étreinte.
Endoloris de partout, Josh se dégagea avec humeur :


En voilà des façons !

Oh. Excusez-moi, j’oublie de vous lâcher.

Pourquoi diable le toisait-il de la sorte ? Et pourquoi était-il couvert de sang ?
Presque en même temps ils s’interrogèrent :


Vous êtes blessé ?

Heu… C’est le votre ?

Non ! Je pense qu’à part des égratignures, je n’ai rien qui puisse justifier…

Une goutte poisseuse lui tomba dessus obligeant Cromwell à lever la tête :

Oh my God !

Son effarement était justifié à plus d’un titre. Non seulement un cadavre empalé leur pissait le sang dessus mais, en plus, il ne s’agissait pas n’importe quel pal : rien de moins que le flambeau tenu par… Miss Liberty !

En état de choc, Cromwell entendit à peine la bordée de jurons de son compagnon. Il se contenta de remarquer :


Qu’est-ce que l’on fout ici ? C’est quoi ce délire ?


Sans doute Franck réfléchissait-il tout haut :


-Putain, vous vous rendez compte Josh, on est chez vous, en Amérique et… Hey oui !! Mais je sais pourquoi on est là ; Vous m’avez dit qu’on fichait le camp. Là j’vous ai attrapé en pensant que vous étiez Amerloque. Et pour moi, qui dit Amerloque dit La Statue de Liberté. N’empêche, c’est haut, non. Vous trouvez pas ?

Pour être haut, ça l’était…
Un œil vers le bas donna le vertige à l’Américain. Si être de retour au bercail lui plaisait, être découvert sur le socle de la torche criminelle ne lui seyait guère.
Connaissant le pointilleux des policiers, il rêva à nouveau de mettre les voiles.
Wevers semblait du même avis quoique semblant s’amuser de la situation. Déjà, il commençait à jouer aux funambules...


Faites pas l’idiot, Franck ! On va se casser la figure.

A chacun son tour d’être accroché par l’autre.
Le potentiel magique de Cromwell était meilleur que celui de Wevers. Celui-ci devait être fatigué après une dépense pareille d’énergie pour les avoir déporté de ces milliers de kilomètres.
Un petit transplange plus tard, ils se matérialisèrent en douceur dans la pelouse arrière de la glorieuse statue.

Remis de leurs émotions, ils ne pouvaient décemment pas « sortir » en public dans leur état.
D’ailleurs une alerte avait dû être donnée et, aux beuglements perçus, on empêchait à présent au nombreux public d’accéder au monument.
Il était impératif de se rendre « présentable » plutôt que d’être accusés d’un meurtre qu’ils n’avaient pas commis.

Des récurvites s’échangèrent, ils recouvrèrent un aspect… normal.


Je ne sais qui est ce type empalé… Il s’est accroché à moi quand on partait. Il se sera décroché trop tôt.


Avec un frisson rétrospectif à l’idée que cela aurait pu être sa propre destinée que de finir ainsi, Josh entraîna Wevers vers l’embarcadère :

Prenons le Ferry. J’sais pas toi mais je suis passablement crevé après... tout ça.

Jouant aux touristes banals, ils attrapèrent un ferry juste à temps : on était en train de boucler l’île.
Durant la traversée, Josh imagina les gros titres du lendemain : mort mystérieuse au sommet de la flamme de Miss Liberty. Sûrement que l’on enverrait des hélicos décrocher ce malheureux. La police s’arracherait les cheveux pour comprendre comment cet homme était tombé du ciel. Leur tête s’ils comprenaient qu’il n’appartenait à aucun vol régulier… Autant prendre ses distances avec les enquêteurs.

Débarqués à Battery Park, les deux « visiteurs » se fondirent, anonymes, dans la foule.

Je connais le coin, assura Cromwell. On va prendre une chambre dans un des hôtels proches. Pieuter un peu ne nous fera pas de mal.
Ils dénichèrent un truc à leur convenance à l’Eurostar Wall Street. Ils mangèrent un bout au resto du bas où ils firent le point avant de se reposer :


Bon... Maintenant que tu nous as fichu dans ce pétrin, dis-moi comment tu comptes nous en sortir. Moi j’ai pas de souci à me faire avec l’immigration tandis que toi…

Si un flic curieux les interpelait, Wevers devrait ou user des oubliettes ou aller en taule…
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Franck Wevers
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Franck Wevers


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MessageSujet: Re: Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle.    Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle. EmptyDim 28 Nov - 1:04

-Faites pas l’idiot, Franck ! On va se casser la figure.

Wevers revint à la réalité du monde. Son comparse n’avait pas tord. Il songea aux jauges amerloques. Ah ouais, peut-être valait-il mieux foutre le camp prompto, rapido, presto et fissa ? Il arrêta de jouer au funambule et se tourna vers Cromwell. Il cherchait une destination pour transplaner. Voyons, il n’avait pas la moindre idée d’où aller et ses pouvoirs étaient bien trop affaiblis pour qu’il puisse encore traverser la moitié du monde. Merde. Josh pouvait peut-être faire quelque chose lui ? L’autre sembla lire dans ses pensées car il agrippa le pauvre Francky au colback et Pouf ! … Pouf. Franck commençait à avoir le vertige. Il parait que de passer trop de temps à transplaner ça vous fait ça. Il leva la tête et reconnaissant la Statue de la Liberté, il comprit qu’ils n’avaient guère bougé. Dommage, j’aurais bien visité la Tour Eiffel. Demain, peut-être. Cromwell s’affairait déjà. Relax, Max.

Francis chercha trente secondes sa baguette magique, la prit et la pointa sur lui.

-Récurvite.

La grimace que lui arracha un sort de cette simplicité inouïe lui fit comprendre qu’il était totalement éreinté. Peu importe, il était déjà plus présentable. Il s’appliqua avec difficulté deux autres sortilèges de ce genre et rangea sa baguette.

-Je ne sais qui est ce type empalé,
fit Cromwell. Il s’est accroché à moi quand on partait. Il se sera décroché trop tôt.

-Dommage pour sa peau. Bon, qu’est-ce qu’on fait ?

Pas le temps de chialer un couillon. Surtout qu'il était grand temps de mettre les voiles et plus que fissa, rapido, prompto. MAINTENANT.

Josh prenait déjà une direction, avec un certain empressement. Et Wevers courait à moitié pour le rattraper. Diable, il sentait comme une raideur dans sa jambe droite et celà le faisait plus ou moins boitiller. Bordel de merde.


-Prenons le Ferry. J’sais pas toi mais je suis passablement crevé après... tout ça.

Un grand soupir fut la première réponse de Franck.

-Plus que ça. J’commence à apercevoir c’que c’est qu’la mort. Bon dieu que j’ai pas envie de boire le bouillon, moi. Et pourtant, on est pas passé loin de ça, tous les deux, hein ?

Durant la traversée, Francis s’étala sur un fauteuil, piqua du nez et ronfla, quoi que silencieusement, tout le trajet. Il se réveilla pourtant en sursaut lorsqu’ils arrivèrent. Ils sortirent tous deux, jetant des regards de droite et de gauche, voir si des fois on ne leur cherchait pas noise. Apparemment pas. C’est pas toujours très rapide à la détente un moldu. Mol du cul, quoi. Ce jeu de mot passablement minable fit rire Franck en son for intérieur. Il se détendit de cette manière et ce fut lui qui proposa de trouver un petit hôtel. Là, ils purent manger. Le fil de Mangemort se jeta sur la bouffe, il avait une faim de loup .Et une furieuse envie de caresser un piano entre les cuisses. Ouais. Une furieuse envie. Alors qu’ils terminaient leur repas, Cromwell s’attarda sur un petit détail.

-Bon... Maintenant que tu nous as fichu dans ce pétrin, dis-moi comment tu comptes nous en sortir. Moi j’ai pas de souci à me faire avec l’immigration tandis que toi…

-T’en fais pas pour moi, et il fit un clin d’œil, d’ici un ou deux jours, trois au maximum, je pense que j’serai capable d’assurer le transplanage jusqu’à la côte anglaise. D’ici là, discreto, discreta. Pas problème, pas problème. J’suis sage comme une image et réglo comme un rototo. Ca roule ? En attendant, on a qu’à visiter le coin sorcier par ici, et quand on sera en Angleterre, je te paierai le Pur Feu de ta vie.
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Josh Cromwell
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MessageSujet: Re: Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle.    Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle. EmptySam 4 Déc - 15:31

Le pur feu de sa vie ? Voilà de quoi tenter Cromwell. Il ne dédaignait jamais promesse d’ivresse quelconque que ce soit charnelle ou potable. Tope –la !
Copains comme cochon, voilà les compères qui sortent du restau. Dormir ne ferait de mal à personne, ils gagnèrent chacun leur chambre et y écrasèrent de longues heures.

Ragaillardis par ce somme, leur note d’hôtel réglée, bagages réduits en poche, Franck et Josh se retrouvèrent de nouveau à arpenter les rues de Manhattan.


Tu as raison Franck. On ferait mieux d’aller te planquer à Salem. Là-bas les sorciers de tout bord sont les bienvenus et les gens du cru peu regardants.


Ils y transplanèrent depuis un coin isolé.
Le café-bar près duquel ils se matérialisèrent ne payait pas de mine avec son enseigne affichant un nom évocateur : Aux trois sorcières.


C’est un peu l’équivalent du chaudron baveur anglais, signala Josh avant d’y entrer.

Si des similitudes existaient, la faune présente était cependant moins folklorique que celle de l’auberge de Londres. Décor typique du XVème, meubles et vaisselle compris.


Salut Angus ! dit Cromwell en vieil habitué. On peut passer ?

Tu connais le chemin, mon gars.

Ils passèrent dans une salle vide de monde sur le mur de laquelle était tendue une toile de jute grossière. La tirant comme un rideau, Josh dévoila un mur de briques noircies qu’il effleura de sa baguette :

Après toi, Franck.

Le mur effacé livra une vue assez saisissante pour des étrangers qui ne connaîtraient que Londres.
Là-bas, il n’y avait que des piétons hantaient le chemin de traverse. Ici, les larges artères étaient parcourues par des tricycles, et même quelques voitures des premiers modèles roulants.
La circulation étant assez dense, les amis se réfugièrent sur le trottoir. Josh expliqua :


Les sorciers américains sont un poil plus évolués que les rustiques Anglais, tu vois. Sinon, dans l’ensemble on retrouve le même genre de boutiques. Mais la ville sorcière n’est pas que ces quartiers commerçants ou résidentiels. Viens par là, on va se marrer !

Une fête foraine permanente battait son plein dans un autre coin qu’ils visitèrent à pied.
On y proposait de tout, depuis les traditionnels jeux d’adresse à ceux de hasard. Josh s’amusait, tel un gamin en foire :


C’est fou le nombre de fois que je suis venu ici pour épater les filles ! Vise-moi celles-là ! Elles ont l’air d’attendre la bonne fortune. Sais pas si ça te dit, mais moi oui !

Deux charmantes demoiselles papotaient devant le stand de tir à la baguette. Le but du « jeu » était simple : viser des cibles mouvantes et les figer d’un stupéfix.
Un beau duel se déclencha. Rivalisant d’habileté, Josh et Franck se foutaient pas mal des regards des minettes. Ils se détendaient, c’est tout.
Josh gagna une peluche d’hippofriffe dont il se pressa de se débarrasser dans les mains de la brunette au balcon attrayant.
Offrir une tournée générale allait de soi ensuite.
On rigola et festoya comme il se devait dans un des nombreux établissements du coin. Trouver de quoi se loger devant impératif, Josh demanda à la brunette si elle connaissait un endroit… accueillant.
Chacun y trouva son lot. Ce que fabriqua Franck de sa nuit ne regardait que lui. Au moins Josh s’était défoulé un peu.
Si ben qu’au matin, il engagea son copain à visiter le collège où lui avait fait ses études :


J’y reviens parfois. Appelle ça de la nostalgie ou tout ce que tu veux, c’est à que k’ai passé mes plus belles années de jeunesse. Sans Salem’s institute, j’aurais sûrement mal tourné même en possédant une famille fortunée. Tu as de la famille, toi, Franck ?
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Franck Wevers
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MessageSujet: Re: Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle.    Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle. EmptyLun 20 Déc - 2:13

Josh céda sans trop rechigner finalement, cela rassura Wevers qui souriait à présent et n’avait envie que d’une chose : aller ce coucher. Ca c’était c’qu’il appelait négocier ! Ok. Au matin, après que l’Aube eut jeter sur le ville ses traits rougeâtres, les deux comparses payèrent, débarrassèrent le plancher de cet hôtel à la con selon Franck et se retrouvèrent dans Manhattan. L’Amérique ! Ca vous change de Londres et de son vieil habit hérité du début XX ème siècle, un peu le vieux Londres et ses lampadaires. L’Amérique c’est tout à l’extrême, c’est tous ces moldus pressés comme des oranges, ce sont les buildings, c’est le trafic fou de Manhattan, c’est cet accent traînant que Franck savait reconnaître sur le seul « Hello », c’est aussi les petites vieilles sur les trottoirs avec ces petits caniches tous blancs et l’on passe devant en se demandant, mais à qui je colle un grand coup au derrière ? Et quand c’est pas le caniche c’est une vieille édentée avec une canne, courbée et odorante et vous rêvez de la lui piquez et de partir en courant. Allez, faites pas comme si, ça nous arrive à tous. Ah l’Amérique ! C’est aussi cette maudite pollution, adieu réverbère, bonjour la lumière des tristes néons, comme disait l’autre. Josh revint sur ce qu’il disait la vieille, à savoir que s’ils allaient coin sorcier on ne leur chercherait pas noise.

-Tu as raison Franck. On ferait mieux d’aller te planquer à Salem. Là-bas les sorciers de tout bord sont les bienvenus et les gens du cru peu regardants.

Le transplanage, que Francis avait tout d’abord craint à cause de son état de fatigue avancé ne fut pas trop mal subit par son corps et il ouvrit ses yeux rougis devant une vieille bâtisse qui semblait en avoir vu passer des étrangers intrigués et portant l’enseigne « Aux trois sorcières ». Sûr qu’elle ne payait pas de mine, personne n’aurait voulu y vivre à en voir l’aspect extérieur. On aurait dit la Pologne que cette baraque, Byzance était loin.

-C’est un peu l’équivalent du chaudron baveur anglais,
informa Josh.

-Mmmh…
Francis, par soudain élan nationaliste ne put s’empêcher de penser
que le Chaudron Baveur était bien plus accueillant et chaleureux.


L’intérieur était également relativement particulier. Rien à voir avec le 21eme siècle. N’entendez pas par là le siècle moldu, mais bel et bien le sorcier. Wevers se baissa pour laisser passer une chaise volante en entrant. Sympa finalement, un peu bondé.

-Salut Angus ! On peut passer ?
dit Cromwell. Ah, monsieur avait-il ses habitudes ? Certainement.

Ca dépend, pensa Wevers l’esprit ailleurs, passer outre tombe maintenant, non merci. Il était déjà passés pas loin de passer aujourd’hui.

A la manière du Chemin de Traverse au Chaudron, un passage semblait exister. Josh toucha les bonnes pierres. Le mur s’effaça bruyamment et !! OMG !! Des caisses, mais qu’est-ce que c’étaient que ces sorciers là !! Oh pardon, ce sont des Ricains ! Direction trottoir, mon pote. T’as des bottes, elle me bottent.


-Les sorciers américains sont un poil plus évolués que les rustiques Anglais, tu vois. Sinon, dans l’ensemble on retrouve le même genre de boutiques. Mais la ville sorcière n’est pas que ces quartiers commerçants ou résidentiels. Viens par là, on va se marrer !

Se marrer ? Si on se fait pas happer par quelque véhicule. Oh ! Une fête foraine ?! Voilà qui change la donne ! Wevers courut presque devant Josh et arriva avant lui à un stand de tir au ballon magique. Il y gagna un dragonneau en peluche ( qui naturellement marchait, parlait et chantait et dansait. Bien évidemment il avait un horrible accent amerloque ).

Lorsque les deux amis se retrouvèrent Josh dit :


-C’est fou le nombre de fois que je suis venu ici pour épater les filles ! Vise-moi celles-là ! Elles ont l’air d’attendre la bonne fortune. Sais pas si ça te dit, mais moi oui !

Franck réfléchit. Le dragonneau lui cassait déjà les oreilles. La nana avait une sacrée… Enfin c’était une américaine quoi, un petit coté Sharon Stone en moins Stone. Ils approchèrent tous deux du stand de tir à la baguette avec leurs démarches de chasseurs. Apparence décontractée, le mec qui engage la conversation genre de rien n’est mais qui va droit au but. Enfin pas trop non plus. Mais l’espace d’un instant, ce fut du sérieux, plus question de nana, ils s’affrontèrent au tir à la baguette. Ils rivalisaient. Au final Cromwell l’emporta de deux points. Francis félicita Cromwell d’une grande tape dans le dos. L’hippogriffe gagné par celui-ci atterrit dans les mains de la brune. C’était le signal. La blonde Sharon Stone sans le Stone hérita du dragonneau que Wevers avait gentiment baptisé cojone ( qui désigne familièrement le testicule en espagnol ). La blonde ne semblait pas le savoir. Evidemment, pourquoi une américaine irait apprendre une autre langue ? Ce ne fut pas très difficile pour Franck de l’entraîner, sous le couvert de son rôle de pianiste. Il était homosexuel mais cela ne l’empêcha pas de vivre pareilles historiettes.

Au matin la blonde dormait encore, dans sa chambre proprette d'amerloque, lorsque Francis s’en alla. Il lui avait joué quelques morceaux de piano et s’était assuré de passer une soirée détendue. Il prit ses affaires au matin, prit une bière du pack qu’ils avaient acheté la vieille et noya sa gueule de bois dans l’alcool. Alors qu’il prenait l’air, il reconnu Josh et le rejoignit. Tous deux allèrent visiter le collège où Cromwell avait fait ses études.


-J’y reviens parfois, dit celui-ci. Appelle ça de la nostalgie ou tout ce que tu veux, c’est à que j’ai passé mes plus belles années de jeunesse. Sans Salem’s institute, j’aurais sûrement mal tourné même en possédant une famille fortunée. Tu as de la famille, toi, Franck ?

-Un peu ouais… Enfin j’espère… Ma mère est morte. Mon père… Enfin – il rit – l’on est soi-même son plus proche parent et c’est ce qui compte. Mon père a passé une vie étrange, il a toujours mal… disons vécu. Sauf avec ma mère, il était très correct avec elle. Et puis il faut dire qu’elle n’était pas du genre à se laisser faire. Enfin voilà, je le rencontre encore de temps à autre… Masqué parfois… Comme hier.

Il n’en dit pas plus. Les deux comparses arrivaient à Salem’s Institute et Wevers essayait de voir à quoi ressemblait l’école.
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Josh Cromwell
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MessageSujet: Re: Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle.    Il me pouss'ra des ailes, pour rejoindre ma belle. EmptyDim 26 Déc - 21:49

Sa soirée avait été très réjouissante. Josh s’embarrassait peu des filles. Elles lui déplaisaient, il ne les regardait pas mais si un bon coup se présentait, il disait rarement non.

Très en forme, il avait laissé sa minette levée la veille sans souci du lendemain et retrouvé son pote. Pas de questions sur ses performances nocturnes, à quoi bon ?
En réponse à ses interrogations sur la famille éventuelle de Franck, celui-ci avait répondu de manière très évasive.


Mon père a passé une vie étrange, il a toujours mal… disons vécu. Sauf avec ma mère, il était très correct avec elle. Et puis il faut dire qu’elle n’était pas du genre à se laisser faire. Enfin voilà, je le rencontre encore de temps à autre… Masqué parfois… Comme hier.

Ce « comme hier » laissa Cromwell rêveur. Hier, ils étaient au pied de la statue de la liberté. Franck devait sans doute confondre avec avant-hier lorsqu’ils étaient coincés sous le tir des mangemorts.
N’étant pas à un détail près, Josh n’en fut pas pour le moins troublé.


*Veut-il dire qu’il a reconnu son père parmi nos agresseurs ? Curieux type quand même, ce Franck !*

S’avançant vers les grilles du collège de son enfance, Josh dit :

Moi j’ai un frère et une sœur. Ils sont dans les affaires d’import-export. Je bosse pour eux mais c’est pas ma tasse de thé. Faut bien vivre… On va sonner !


S’approchant du grillage, Cromwell tira la chaîne de l’entrée. Une cloche lointaine tinta. Un vieillard courtaud y répondit.

Salut Evrard ! lança Josh comme à un ami de longue date. Encore moi, oui ! J’amène un copain visiter le coin. On peut passer ?

Puisqu’il y avait ses entrées en tant qu’ancien élève, le bonhomme blanchi et ridé tourna la clé.

Un parc immense entourait la résidence. Entretenu de façon impeccable, pas un brin d’herbe n’y dépassait son voisin.
Au loin des allées et parterres se discernait une solide bâtisse en pierres blanches.
Rien de gothique là-dedans. Le solide bâtiment s’ornait de tours hexagonales coiffées d’ardoise leur conférant assez curieusement l’aspect de chapeaux de sorcières.
Longé un lac paisible où des cygnes voguaient au calme, les visiteurs abordèrent la cour centrale.


Viens par là, dirigea Josh en prenant le coude de son compagnon.

Sur l’arrière de l’édifice principal, plusieurs pavillons se détonaient par leur modernité.


Salem a évolué par rapport aux autres écoles de sorcellerie. Ici, il y a un gymnase, une piscine olympique couverte et un stade qui ferait rougir le Rungrado May Day Stadium de Corée.
On y pratique tout, du foot au quidditch en passant par le tennis. Manque qu’un circuit de formule 1 ici !


Ayant montré ces attractions à Franck, Josh revint vers le bastion :

Ce sont les vacances, c’est pour ça que tu vois peu d’étudiants. On va aller présenter nos respects à la directrice : Miss Hetty Garfield.

Le nain de jardin, comme aimaient plaisanter les élèves en raison de sa petite taille, les reçut en leur offrant directement une tasse de thé.
S’ennuyait-elle ? Probablement vu la façon dont elle les abreuva de questions :


De passage chez nous, Joshua ? Nostalgie, tourisme ou… ?


Je n’ai jamais rien su vous cacher Miss Garfield. Disons que je profite de l’occasion qui m’est donnée pour revoir mon cher collège et… sa bibliothèque !

C’est ce que j’ai toujours aimé chez vous, Josh : la franchise. Au moins n’avez-vous pas prétexté que JE vous manquais… La bibliothèque n’a pas changé de place, vous y trouverez peut-être la réponse à vos questions ! Mais d’abord goûtez ce thé de chrysanthème. N’est-il pas extraordinaire ?

S’il y avait quelqu’un d’extraordinaire, c’était bien cette sorcière minuscule. Au courant de tout, elle semblait posséder des oreilles à rallonge dans tous les coins, collège et monde extérieur compris.
Josh but son thé en tentant de ne pas grimacer : il détestait ça.

Les compères ayant pris congé du gnome femelle enfilèrent des couloirs larges sans surprises et arrivèrent au temple du savoir.
Ici aussi l’ère de la modernisation avait frappé. On pouvait aussi bien consulter les bouquins et parchemins ou s’installer devant une console d’ordinateur.


Fais comme tu le sens, dit Josh à Wevers. Vais m’instruire un peu sur l’époque Amenhotep III sais pas pourquoi, ça me turlupine depuis longtemps. Quand tu as fini, réveille-moi !

Il laissa son compagnon œuvrer à sa guise, ouvrant les fenêtres virtuelles sur les ouvrages correspondant à ses recherches.
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