Bonjour !
Une fiche que j'ai essayé de soigner en la ponctuant d'une foultitude de détails ! Merci de me laisser entrer dans ce lieux peu visité, c'est un plaisir
.
A ceux qui comprendront tout ou partie de mon intrigue perso, sachez que je n'ai pas pu m'empêcher de reconstituer Menroth et de lui faire croiser la route, à nouveau d'un autre personnage que je n'ai pas créé ( que j'aurais aimé pourtant créer cette petite ingénue que je transforme en femme morte) mais emprunté à une chère amie que j'aimerais recroiser un jour. D'ailleurs, si tu me lis, n'hésite pas à m'en parler de ton personnage, je te le rends avec plaisir si tu le souhaites. Merci encore pour ce fameux RP lors des jours de déprime sur godric'. Si tu t'en souviens
Bref, trêves de blabla.
Nom: Wevers-Ethylda
Prénom: Francis Aleksey Lilas David Larsen dit Franck
Nom complet : Francis Aleksey Lilas (certains documents officiel, ceux de la première année de vie disent « Lysandre ») David Larsen Wevers-Ethylda.
A l’exception de David tous les prénoms se raccourcissent (respectivement Franck, Alyosha, Lila (pas de véritable raccourcissement à l’oral mais juste à l’écris), Lars. A l’exception de Larsen tous sont usités selon les personnes. Le nom WEVERS est le plus souvent employé seul. Lysandre n’est jamais usité.
Date de naissance: 28/06/76 à Tchernogorsk, vieille ville minière de la république de Khakassie, Russie.
Nationalité : Bulgare
Langues parlées : Anglais, Français, Russe, Bulgare, Gaélique écossais et Espagnol.
Histoire de ton personnage :
La vie des Hommes est faites de tourments. La mienne peut-être pas plus que celle de beaucoup d’autres. Mais je crois que j’ai eu mon compte. Enfin, à trente-quatre ans, je suis encore jeune et cela m’étonnerait que je sois oublié, déjà, par l’infortune. De la Russie des tristes et des Tsars, pays natal de ma défunte mère, j’ai erré de lieux en lieux passant des pays ravagés par la haine à ceux ravagés par l’amour. Voici mon histoire.
Guelendjik, où vécut ma mère. Ville paisible de l’Est Russe au Nord du Causase dans le Kraï de Krasnodar. La neige tombe le matin en flocons blancs nacrés, s’accumule sur les toitures et fond pour dégouliner l’après-midi, le soleil venu, des gouttières en ruissellements clairs charriant quelques glaçons réfractaires à la fonte.
Je suis venu ici chercher celle qui m’eut dans sa jeunesse et qui me cacha à sa famille, c’est pour cela je crois que mes parents vécurent reclus. Mais je ne l’ai pas aperçue. Enfin, j’ai quand même retrouvé sa trace. La plus belle des dernières demeures de ce coté du Monde pour quelqu’un n’y vivant plus car ayant passé outre : auréolée d’entrelacs d’or et de diamants, couverte d’une pellicule de nacre, fine comme la neige du bourg de Saint-Pierre, ô très belle Saint-Pétersbourg. Il n’existe qu’une seule personne qui lui eut pu offrir pareil présent, transformant son amour pour elle en œuvre d’art. Vous saurez probablement qui, avant la fin. Voilà ce qui est gravé sur cette tombe. Une tombe magnifique, dans un recoin du cimetière, belle et triste comme la Grande Russie/ Belle et triste comme ma mère.
« Ci-gît Iseult Ethylda (17/11/1960-17/11/2007)
Ta famille et tes proches te regretteront éternellement.
Puisse-tu trouver par delà le voile sombre la paix, le repos et ce que tu mérites et que tu ne trouvas pas ici.
A toi qui tua ta mère, Pax.»
A ma naissance - je dis à ma naissance, ce n’est pas totalement vrai. Un lointain souvenir me permet de savoir que je suis né lors d’un voyage en Russie. - mi-76 mes parents vivaient heureux dans une petite chaumière dans les Highlands de l’Ecosse profonde. De ce pays de hauts plateaux, je garde le souvenir chaleureux du Scotch des mes géniteurs, distillés en ces même Highlands à Glenmorangie, près de Tain où nous habitions. J’ai grandi là, une enfance similaire à celle de nombreux gamins de ces villes pauvres, d’où nombre des mineurs de la Grande-Bretagne victorienne étaient venus. A quelques encablures de notre maison modeste et de sa cheminée fumante, l’école. On sait qu’en Ecosse, l’école est ouverte à tous. Cette région est exemplaire en ce domaine et sa réputation repose sur ce principe d’isonomie.
Mon père était un Ecossais, d’où ce patronyme Wevers dont la consonance m’a longtemps parue étrangère, il fumait un ignoble tabac brun, et bien qu’aujourd’hui fumeur l’odeur de cet immondice me renvoie toujours à la mort (avec mes excuses au grand maître). Je ne me rappelle guère de son aspect physique. Ce que j’ai en mémoire de lui, ce sont les histoires qu’il me racontait à la bougie, le soir, lors de veillées. J’ai encore, gravé dans mon souvenir, ces contes ponctués de Trolls, d’Elfes servants, de châteaux magiques perdus dans la brume, de sorcellerie et de jeunes vies tranchées nettes à l’orée des bois par d’obscurs éclairs verts. Ces légendes furent ma petite enfance. Je les garde avec moi. Mais revenons à cette époque où je sortais à peine du berceau.Ma vie fut alors faite de petits rien. Des albums photos jalonnent cette période de mon existence, cette vie que j’ai mené jadis, à dix mille kilomètres de ma vie d’aujourd’hui. Rien de plus simple et banal. Il n’y a qu’une seule chose qui ne pouvait transparaître alors qui présage de ma si étrange destinée future. Je me souviens quasi parfaitement de cet age de l’existence dont nul ne revient avec des souvenirs. Mes souvenirs sont exactement comme je vivais alors. Je comprend peu de choses et seule la conséquence le plus souvent trouve raison dans mon esprit, la cause elle, est abandonnée aux chacals. J’ai parfaitement en souvenir de cette discutions lors de laquelle ma mère m’apprit l’origine de trois de mes prénoms.
« -Alyosha, m’avais t’elle appelé (c’est mon surnom, diminutif d’Aleksey). Je l’avais regardé et elle m’avait dévisagé, de manière simple, muette puis avait dit davantage pour elle-même que pour moi.
-Aleksey pour la Russie. En souvenir d’Alexis Ier, le second des Romanov. David pour mon père. Ton grand-père. Et Lilas, parce qu’on fête cette fleur le jour de ma naissance. »
Pourquoi Francis et Larsen ? Je l’ignore.
Comme c’est l’usage je suis entré à l’école primaire obligatoire à quatre ans et quelques mois. Rien de plus simple et banal. Jusqu’à sept ans je me suis montré un élève sans signe particulier. Rien de plus simple et banal à Tain, dans les Highlands, Ecosse. J’avais des copains, des amoureuses et tout ça. J’étais plutôt bon et assez éveillé, je crois. De huit à onze ans on a commencé à me trouver un peu étrange avec certains garçons. Mes parents ont étés convoqués. C’était ma dernière année à l’école primaire et ils défendirent fièrement l’homosexualité de leur fils. Ils m’ont encouragés, je leur en suis à jamais reconnaissant. A onze ans et demi j’ai fait mon entrée en secondaire. Cette fois, j’ai été envoyé à Edinburgh. C’était mieux pour moi de quitter le climat populiste et conservateur des Highlands. Les gens n’ont pas toujours l’ouverture que possède le paysage où ils sont nés.
Bref, à Edinburgh, dans ce fort au sommet d’une colline, j’ai trouvé des gens plus ouverts d’esprits même si, comme l’on était qu’au milieu des années quatre-vingt-dix, il restait des progrès effectuables. A l’école je me suis de nouveau intéressé aux filles, l’adolescence arrivant je trouvai des qualités aux deux sexes. Aujourd’hui encore je suis un être hésitant, regardant d’abord derrière les yeux des gens, dans leur âme avant de m’aventurer sous leurs cotillons et bretelles pour les retrousser, les détrousser, les trousser. Voilà mon premier signe particulier.
Deuxième signe particulier. Dans ce collège d’Edinburgh, j’avais un professeur que j’estime beaucoup aujourd’hui. Il était effrayant à voir. La première fois que je le vis c’était à la rentrée, il enseignait l’Histoire-Géographie. Un vieux manteau noir en lambeaux était jeté sur ses épaules. Il marchait d’un pas légèrement claudicant avec une démarche étrangement chaloupée. Sa voix était rauque, tonnerre était son regard : noir comme l’enfer maussade et les âmes des morts. Il était pétri de cicatrices. Tout son faciès en portait. Il me fit penser à un pirate. Sa barbe avait une couleur noire de suie comme tout ce qui l’entourait. Il jetait aux ténèbres tout sur son passage. En entrant il s’enveloppa dans son manteau, une sorte de cape, s’assit sur sa chaise tel un anachronisme au milieu de Rome ( mes excuses au grand maitre, une nouvelle fois ) tant par son allure moyenâgeuse que par son gabarit hors norme dans la petite salle proprette.
-Bonjour, dit-il avec son léger accent slave et nous frissonnâmes tous, mon nom est Menroth. Larsen Donovan Menroth.
Cet homme a changé ma vie, j’ignore comment et pourquoi, mais je le sais. Je veux le retrouver, je ne connais plus la suite de l’histoire, je veux l’écrire, je dois trouver ce Larsen Donovan. Et savoir pourquoi je suis venu ici, à Guelendjik, dans la Russie des tristes pour écrire l’histoire de ma propre vie. Pourrez-vous m’aider ?
Caractère: Intrigué, voilà un mot qui résume bien la personnalité de Franck.
Capable, sur un coup de tête de changer sa vie, comme lorsqu’à dix-huit ans révolus, pouvant choisir entre les nationalités Russes et Britanniques, il opte pour la réponse « c » en partant vivre en Bulgarie, attiré par la langue. Il en acquiert la nationalité après quelques années de travail dans un conservatoire en tant que professeur de piano.Doté d’une mémoire contraignante et surtout capricieuse, ses capacités mentales sont néanmoins excellentes. D’un naturel aimable, il peut cependant se travestir adoptant tantôt la posture d’un dandy, tantôt celle d’un homme aigri, prompt à la colère et clos. D’une manière générale cependant, si chaque réflexion devient bien souvent une réflexion sur le sens de sa propre vie et de celle des autres, il est un camarade agréable et appréciable, tant par sa générosité que par sa fidélité et sa loyauté. Ces deux dernières étant à nuancer car il sait parfaitement, je l’ai dit, lorsqu’il en a besoin, travestir sa personnalité et mentir, jouer la comédie sans que cela ne se ressente, le plus souvent chez son interlocuteur. C’est effectivement un excellent menteur et il ne tend parfois la main droite ouverte que pour mieux assommer de la main gauche.
Aspect physique: Je sais que mes parents étaient grands, c’est mon cas, enfin quoi que non pas tant que ça. Je mesure 1 mètre 83 pour 67 kilos. On me reproche parfois d’être famélique, de n’être qu’un cadavre à qui l’on aurait rogné les os. C’est très largement exagéré. Certes, je ne suis pas un roc, pas un monolithe de muscles mais plus un corps svelte et élégant. J’ai d’ailleurs fais de la danse dans ma jeunesse par amusement avant de me tourner vers la musique. Aujourd’hui je suis pianiste. Comme tous les Russes, dit-on, j’aime la musique classique enfin, paradoxe, je ne suis pas Russe, et je n’aime pas la musique classique mais j’en joue. C’est pourquoi mes mains possèdent une très grande habileté. Ils sont longs et fins comme branches les plus lointaines du tronc, celles qui sont issus des branches les plus épaisses. J’ai les cheveux noirs et le teint trop clair, pâle, de ceux qui ne vivent qu’à l’abri du soleil au Nord, ou reclus chez eux. Sans vantardise je crois pouvoir affirmer que j’ai la beauté slave de mes ancêtres russe et l’orgueil débordant peut-être aussi. Quoi qu’il arrive j’arriverais à mes fins. Telle est ma devise, prononcée tête relevée avec le menton mal rasé ressortant. Suivie d’un de mes éclats de rires caractéristiques (long mais fait d’une seule inspiration et de saccades) car il parait que je stupéfait toujours en disant cela. Mon sourire, quoi que plaisant souvent est légèrement, très légèrement jauni par le tabac et le Scotch de ma terre natale.
Baguette: J’ai trouvé à un moment ou un autre de mon existence cet objet fin et élégant que je garde depuis. C’est de l’osier je crois. En tous cas c’est ce que m’as assuré un ébéniste. Mais d’une solidité rare. Sans véritable valeur, ma bien ouvragé. Environ 27 cm et ne me traitez pas de prétentieux ! J’ignore ce qu’elle contient mais je peux vous assurer que c’est un objet raffiné, léger et qui se manie avec dextérité ce que mon ambidextrie me permet de faire sans soucis.
Acteur ou actrice de ton vava: Luigi Lo Cascio.
Je sais qu’il est pas à la taille, (je l’ai pris aux normes forum) cependant, je l’ai pas mal travaillé ( flou, grain, couleur, regard etc. ) et j’aimerais bien garder ce résultat là. Evidemment, devant un refus, je l’agrandirais pour qu’il soit normé. (Bémol, la qualité de
L’image rabaissée.
Catégorie souhaitée: Sorcier
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un nouveau!! Bon jeu!