Nom : Morgan
Prénom : Paul
Date de naissance : 4 Juillet 1981
Histoire du personnage :
Dans le passé…
Il s’appelait Bakenkhonsou. Grand prêtre du temple d’Amon à Thèbes. Cette haute fonction il l’avait acquise par sa profonde érudition, intelligence et richesse. Diriger les multiples autres prêtres, veiller à satisfaire les dieux requérait une force de caractère peu commune. Le Pharaon Amenhotep III ne pouvait se plaindre de ses fonctions. Le grand Vizir, Ramose, non plus. Il était même devenu assez ami avec Bakenkhonsou qui, lui, ne l’appréciait pas particulièrement. Il le jugeait intriguant. Si la vie d’un grand prêtre se déroulait essentiellement au Temple, le jeune homme n’en était pas pour autant un saint. La chasteté n’était pas requise mais la pureté oui. Aucun poil ne devait souiller leur corps et deux fois par jour ainsi que deux fois par nuit, il devait procéder aux rituels de purification.
Le rite matinal était le plus solennel. Il fallait briser le seau d’argile du Naos et procéder au réveil de l’effigie du dieu : l’oindre, l’encenser, l’habiller dans le strict respect du rituel. Entre les trois rendez-vous quotidien de dévotion, Bakenkhonsou pouvait vaquer à de nombreuses tâches dont plusieurs administrative. S’il l’avait voulu, il aurait pu briguer le poste de Vizir. Connaissant Ramose, il était préférable de ne pas risquer de froisser cet ambitieux personnage. Pharaon l’avait nommé grand prêtre, cela lui suffisait.
Assez solitaire et secret, Bakenkhonsou s’était lié d’amitié avec deux autres prêtres : Emhat et Paser.
Souvent, les soirs, ils festoyaient ensemble.
Les compères ne furent pas sans remarquer les jeunes prêtresses du temple voisin. Malheureusement, ces trois filles magnifiques étaient intouchables.
Leur ascendant auprès de la famille royale devint pourtant si manifeste que Bakenkhonsou lui-même s’en inquiéta. A ce rythme, Pharaon ne lui réclamerait plus ses conseils. Ramose dut lui aussi percevoir ce changement dans ses relations avec Amenhotep au point qu’un jour, il convoqua Bakenkhonsou pour lui proposer un pacte secret.
Il suffisait d’écarter ces filles par le moyen le plus facile : la défloraison.
Depuis le temps qu’il reluquait Isisnefer… Certes, il allait la priver du temple mais comptait bien en faire une digne épouse ensuite.
Séduire la jeune fille lui provoqua un pur bonheur d’autant qu’elle répondit pleinement à ses ardeurs. Un grand amour s’empara des amants… d’un soir.
Le lendemain, jamais il n’avait imaginé que Ramose allait la jeter en prison et la condamner aux crocodiles sacrés. Ses amies devraient suivre le même sinistre chemin. Affolé, désespéré de ce qu’il avait causé involontairement, Bakenkhonsou fit des pieds et des mains pour tenter de rattraper l’affaire mais la cause était jugée. Tout ce qu’il obtint en soudoyant des gardiens, fut que les trois amies puissent se revoir au moins une ultime fois. Si le serment d’éternité marchait, un jour ou l’autre ils se reverraient.
Peu après l’exécution des prêtresses, Bakenkhonsou démissionna de ses fonctions non sans avoir averti Pharaon des manigances de son vizir de haute Egypte. Ce qui lui valut une haine féroce contre lui de la part de Ramose aux poisons duquel il n’échappa pas.
A l’ère chrétienne, l’incroyable se produisit. Il retrouva ses amis prêtres sans vraiment les avoir cherchés et, le comble, au même moment Bakenkhonsou rencontra son élue de toujours. Elle s’appelait Adifa. Sa coiffure était différente mais son air mutin et ses yeux bleus étaient les mêmes.
Le grand amour se confirma ; il épousa Isisnefer. Par quel détour les arrêta-t-on ? Ils étaient pourtant prudents avec la magie… Les lions de l’arène se repurent de leur chair.
D’autres époques se succédèrent en ratage ou retrouvailles intenses qui, malheureusement, se terminaient inéluctablement par des morts violentes.
Le présent…
Paul Morgan est né à New York, au sein d’une famille fortunée. Troisième enfant de James Elliot Morgan et d’Elaine Forbes. Il a deux frères aînés, James et David. Une sœur cadette, Elaine (comme maman !). Pas d’enfance traumatique ni manque d’amour familial à déplorer vraiment. Comme troisième enfant, un assez notable écart d’âge avec David et James (six et huit ans respectivement) , tous deux brillants et remarquables, le maintenait à sa confortable place de petit sympathique et inutile auquel personne ne faisait attention. Quand la petite Elaine vint au monde, il se sentit de nouveau survolé au rang affections, frère sandwich. À son avis, il pouvait avoir pire. Après tout rien ne lui manquait, autant en tirer le meilleur parti possible. L’adolescence de Paul fut une époque inoubliable…il découvrit les filles, qui par la suite seraient source sûre de plus d’un problème…quand elles le découvrirent, lui. Mais enfin…Ce fut aussi l’époque où le journalisme entra faire partie intégrale de sa vie. Il avait découvert sa vocation…tout comme celle de joyeux vivant et casse cou…au grand dam de sa distinguée famille qui faisait des efforts louables pour taire les ragots et dissimuler ses frasques.
Diplômé en journalisme et sciences politiques, intéressé par l’anthropologie, il peut aussi se montrer curieux pour l’archéologie…sans exagération. Ses préférences penchent sévèrement pour l’action dans toute sa splendeur. Une zone en conflit fait son bonheur. On dit de lui qu’il court les guerres sans avoir froid aux yeux, ce n’est pas un mensonge. Le danger et l’adrénaline des émotions fortes sont sa drogue, la seule. Il n’a pas besoin d’autre dérivatif. Mais bien sûr poursuivre le risque a ses dangers et il n’est pas rare qu’on doive aller le visiter à l’hôpital où il se remet des ses dernières aventures.
Les influences familiales faisant leur petit chemin, sans demander l’avis de Paul, le rédacteur en chef du prestigieux journal pour lequel il travaille, n’a rien trouvé de mieux que le destiner à une mission plus reposante : un reportage sur d’importantes fouilles archéologiques, en Egypte. Pas de gros dangers ni beaucoup d’action. Contempler des siècles d’histoire ne le rendant pas fou de joie…son humeur est destinée à connaître des mauvais moments…et alors Mr. Morgan peut être vraiment un type désagréable…
Caractère :
Paul ne peut pas être catalogué comme un homme tranquille. Casse cou par conviction, il a besoin du risque pour se sentir vivant. Curieux, il l’est par nature, fourrer son joli nez là où ça ne le regarde pas est son fort…et sa gloire. Téméraire et assez arrogant, peut être que beaucoup ne peuvent le souffrir, mais les femmes en raffolent, ce qui ne le rend que plus heureux. Il croque la vie à pleines dents mais ne s’attache jamais, il est trop individualiste pour cela. On le dit imbu de soi et assez intolérant, il y a du vrai dans tout cela. On ne se refait pas en un jour, il a toujours été habitué à avoir ce qu’il veut, quand il le veut. Il peut se montrer tyrannique sur les bords, exigeant et présomptueux. Il jouera de la ruse pour obtenir ce qu’il désire mais peut être presque mauvais quand on le contrarie. Rien ne lui tient plus à cœur que sa précieuse liberté…au grand dépit de quelques unes.
Aspect physique :
M. Morgan est un de ces hommes qui savent attirer l’attention, grand, athlétique, blond et indéniablement beau garçon. Il ne voue aucun culte spécial á son aspect physique mais ne néglige pas d’effort pour se maintenir en forme. Pas besoin de visiter un gymnase pour cela, la vie qu’il mène suffit amplement. En fait, les efforts qu’il fait sont pour se remettre …de la vie qu’il mène. Chutes de chameau, de voiture en mouvement, d’un char d’assaut. Éclats multiples de verre, de mitraille…un peu de plomb par ci, par là…En ce moment, il se déplace avec l’aide d’une canne, sa jambe droite souffre encore de sa dernière aventure…comme quoi, il clopine dans le sable du désert…
Baguette :
Pour le moment Paul n’a pas la moindre idée d’être sorcier. Quand il le découvrira sa baguette sera en érable, 29, 5 cm, au cœur contenant une écaille de triton. Flexible.
Acteur : Brad Pitt
Catégorie souhaitée : réincarné.
